L’histoire de Marie-Galante depuis l’arrivée de Christophe Colomb
Située à seulement 30 kilomètres des côtes de la Guadeloupe, Marie Galante est une belle petite île des Petites Antilles. Également surnommée « l’île aux cent moulins », elle est bien connue des touristes et voyageurs. Pleines d’activités touristiques, de bars et hôtels, commerces, l’île se découvre idéalement en voiture, qu’il est possible de louer via une agence de location de véhicules. Si l’île a bien évolué au fil des années, peu connaissent son histoire. Découvrons-la alors ensemble !
L’arrivée de Christophe Colomb à Marie Galante
La civilisation des Huécoïdes est la plus ancienne civilisation connue pour avoir occupé l’île de Marie-Galante. Au IIIe siècle, les Arawaks s’y installèrent, puis aux alentours de l’an 850, les Caraïbes.
Les premiers colons européens posèrent pour la première fois le pied sur l’île, déjà habitée, le 3 novembre 1493. L’île acquiert son nom lors du second voyage de Christophe Colomb. Il nomma alors l’île « Maria Galanta » d’après le nom de sa plus grande caravelle : la Santa Maria.
Marie Galante et les colons français
Les premiers colons français sont arrivés en 1648. Cette cinquantaine d’Européens s’installa à proximité du lieu-dit Vieux-Fort. Le 4 septembre 1649, Jacques de Boisseret rachète l’île à la Compagnie des Isles d’Amérique. Les conditions de vie sont alors difficiles. Les colons sont souvent attaqués par les peuples autochtones jusqu’en 1660, date de signature d’un traité de paix entre les deux peuples.
Le commerce de la canne à sucre
La canne à sucre, qui est probablement issue de l’Inde et a été par la suite introduite aux Antilles par Christophe Colomb. La canne à sucre est cultivée en Guadeloupe depuis 1654. Les colons expulsés du Brésil ont fondé en Guadeloupe les toutes premières exploitations sucrières. Par la suite, un petit moulin a été installé pour broyer la canne. L’île étant pacifiée, l’économie marchande fondée sur la production de sucre et le travail des esclaves noirs importés d’Afrique se met en place.
L’abolition de l’esclavage à Marie Galante
Du mois de novembre 1792 à 1794, l’ile de Marie-Galante est indépendante et s’affranchit ainsi de la Guadeloupe royaliste. L’esclavage est alors aboli la première fois en 1794 avant d’être rétabli en 1802 par Napoléon. En 1790, sur 11 500 Galantais, 9 400 étaient des esclaves.
L’esclavage est définitivement aboli en 1848 grâce à l’action d’abolitionnistes, comme Victor Schoelcher, mais aussi aux révoltes des esclaves.
Marie Galante aujourd’hui : une terre de tourisme
Autrefois presque réservée aux plantations de canne à sucre, Marie Galante est aujourd’hui une terre de tourisme. Les voyageurs y découvriront un patrimoine artisanal et historique passionnant. Ils y admireront également des paysages sublimes et typiquement tropicaux, dont les plages en sont l’emblème.
Ses mangroves étonnantes et ses criques aux eaux turquoise valent aussi le détour. De nombreux loisirs peuvent enfin être pratiqués sur l’île, des sports nautiques aux randonnées en quad. Pour en profiter, mieux vaut disposer d’un véhicule, voiture ou scooter. Avec ce moyen de transport, il est alors aisé de visiter l’île et découvrir ses plages, ses monuments, son patrimoine artisanal et ses paysages. Avant ou à votre arrivée, pensez ainsi à contacter une agence de location de scooter.
Marie Galante : le 1er département d’outre-mer
L’archipel Guadeloupéen, dont fait partie Marie-Galante est un Département français depuis 1946. Le 8 janvier 1994, les trois communes de l’île sont déclarées en Communauté de Communes. Elle est ainsi la première de l’histoire des DOM.